Portrait d’éditeur – Éditions Le Verger des Hespérides (octobre 2025)
La Région Nouvelle-Aquitaine compte plus de 200 éditeurs, qui abordent des thématiques variées dans des catalogues exigeants. Soixante d’entre eux ont choisi de former le collectif AENA (Association des Éditeurs de Nouvelle-Aquitaine), dont les libraires de LINA sont bien évidemment partenaires.
Le réseau LINA, partenaire des éditeurs de Nouvelle-Aquitaine, vous propose de (re)découvrir chaque mois un éditeur membre de l’AENA, sa ligne éditoriale, son catalogue, son équipe et son histoire le temps d’un portrait.
Ce mois-ci, partez à la rencontre des éditions Le Verger des Hespérides.
Comment décririez-vous l’ADN / l’identité de votre maison d’édition, son histoire et ses valeurs ?
L’ADN du Verger des Hespérides, c’est l’ouverture aux autres, à la différence, que ce soit en partant à la découverte d’autres cultures et d’autres systèmes de valeurs avec les contes traditionnels ou avec des histoires inscrites dans notre environnement pour comprendre les différents points de vue qui souvent sont des sources de malentendus.
Pourriez-vous nous parler du processus de découverte et de sélection des textes au sein de votre maison d’édition ? Que recherchez-vous chez un.e auteur.ice ou un manuscrit pour décider de sa publication ?
Même si nous recevons un texte magnifiquement écrit, nous ne l’éditerons que s’il s’inscrit dans une de nos collections ; c’est la première condition pour que le texte reçu soit étudié par le comité de lecture. Ensuite, l’auteur.ice doit accepter qu’on lui fasse des remarques car pour nous, l’édition d’un texte est avant tout un travail d’équipe.
Pourriez-vous nous parler d’une publication récente qui incarne particulièrement la vision éditoriale de votre maison d’édition ?
Moi Thibault, 11 ans, 5 mois, est le journal intime d’un enfant autiste. Chacun constate au quotidien qu’il est différent mais personne ne l’accepte pour autant. Quand, en lisant son point de vue, nous découvrons sa façon d’appréhender le monde, nous sommes alors à même de comprendre et de mieux tolérer son comportement que nous nous contentions jusque là de condamner.
Pourriez-vous nous parler d’une collaboration récente entre votre maison d’édition et une librairie indépendante qui vous a particulièrement marqué.e ?
Depuis que je suis en Nouvelle-Aquitaine, je n’ai pas eu le plaisir de collaborer avec une librairie indépendante. Je pense que c’est essentiellement parce que le Verger des Hespérides n’y est pas connu.
Face à l’évolution de la chaîne du livre vers une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux, comment votre maison d’édition se positionne-t-elle et/ou que met-elle en place ?
Des petits tirages, quitte à réimprimer pour éviter le gaspillage de papier et un surstockage, une attention toute particulière à la qualité du papier.
Quels sont les projets de votre maison d’édition, comment voyez-vous l’évolution de sa proposition ?
Continuer à faire voyager les lecteurs en contant, être toujours capable de faire découvrir les différences comme une source d’enrichissemen.
