Portrait d’éditeur – Éditions Plume Blanche (novembre 2025)
La Région Nouvelle-Aquitaine compte plus de 200 éditeurs, qui abordent des thématiques variées dans des catalogues exigeants. Plus de soixante d’entre eux ont choisi de former le collectif AENA (Association des Éditeurs de Nouvelle-Aquitaine), dont les libraires de LINA sont bien évidemment partenaires.
Le réseau LINA, partenaire des éditeurs de Nouvelle-Aquitaine, vous propose de (re)découvrir chaque mois un éditeur membre de l’AENA, sa ligne éditoriale, son catalogue, son équipe et son histoire le temps d’un portrait.
Ce mois-ci, partez à la rencontre des éditions Plume Blanche.
Comment décririez-vous l’ADN / l’identité de votre maison d’édition, son histoire et ses valeurs ?
La maison d’édition a pour vocation de mettre en avant les auteurs francophones dans la littérature de l’imaginaire. L’objectif est de proposer une maison d’édition avec un fonctionnement le plus transparent possible pour les auteurs, avec comme autre objectif de réduire au maximum le pilon sur les livres.
Pourriez-vous nous parler du processus de découverte et de sélection des textes au sein de votre maison d’édition ? Que recherchez-vous chez un.e auteur.ice ou un manuscrit pour décider de sa publication ?
Il s’agit simplement de coup de cœur. Chaque année (pour l’instant), les soumissions sont ouvertes du 1er janvier au 31 mars. En 2025, nous en avons reçu plus de 780 et à partir de ce moment-là, il faut de la patience. Et seule l’histoire et la plume comptent : elles doivent nous emporter… loin, nous faire voyager, rêver.
Pourriez-vous nous parler d’une publication récente qui incarne particulièrement la vision éditoriale de votre maison d’édition ?
Les Arcanes du Mal qui vient de sortir ce 4 novembre, est un roman style « dark académia ». Une jeune fille, Alicia, est descendante, par sa mère, des fées, mais sa part génétique magique à elle… est bien, bien faible. Sa mère lui prélève régulièrement son sang d’humaine pour le commercer avec les fées et selon ce qu’Alicia mange… ses propriétés diffèrent. Mais l’adolescente comprend que sa vie est menacée lorsque sa mère commence à lui servir de la belladone, de la cigüe. Alicia fait tout alors pour intégrer l’Académie des Arts Secrets, mais là, tout est un danger pour elle dont la part féérique est si faible. Jusqu’au jour où un mystérieux Jeu de Tarot fait son apparition et lui sert à survivre… mais il corrompt son esprit, carte après carte.

Pourriez-vous nous parler d’une collaboration récente entre votre maison d’édition et une librairie indépendante qui vous a particulièrement marqué.e ?
La super relation que nous avons en ce moment, c’est avec deux incroyables librairies : Le Comptoir du Rêve Romantasy à Toulouse et Le Bestiaire de Paul à Limoges, qui mettent énormément nos romans en avant, qui en vendent aussi beaucoup et qui reçoivent régulièrement nos auteurs en dédicace.
Face à l’évolution de la chaîne du livre vers une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux, comment votre maison d’édition se positionne-t-elle et/ou que met-elle en place ?
Tout à fait. La maison d’édition a surtout pris la décision de passer en autodiffusion/distribution de sorte qu’aucun de nos livres ne partent au pilon. Toutes les commandes passées par les librairies sont donc en compte ferme.
Quels sont les projets de votre maison d’édition, comment voyez-vous l’évolution de sa proposition ?
Le but est d’apporter toujours plus de visibilité à nos auteurs et cela passe par les cessions de droit, avec des maisons d’édition plus grosses que nous, mais aussi avec l’étranger, le livre audio et autre.